Chronique du journal OUEST-FRANCE

01/03/21

Lux Bas-Fonds est sorti de sa cave depuis presque dix ans pour faire un sacré boucan. Géraud Bastar au chant, Elvire, la batteuse, Lézard, le guitariste et Pat le Black, le bassiste, ont pas mal de kilomètres au compteur sur la route du punk-rock. Ce ne sont pas franchement des nouveau-nés dans le milieu, mais font figures de vétérans. Ils se définissent comme « poètes libertaires, gardiens du bruit, et monstres de scène ». Le chanteur vous dira peut-être quelque chose. Il a écumé un paquet de salles de concert avec le groupe de Clermont-Ferrand, Les Barons du Délire. Les cordes vocales affutées avec du papier de verre, Géraud Bastar a un grain, et pas que dans la voix ! Le groupe vient de cracher cinq morceaux nerveux sur des textes en français de Nadège Prugnard**. Mention spéciale au premier titre, « Fracture », qui donne le ton et plante franchement le décor d’un rock énervé. Mais pas énervant.

Jean-Marc PINSON

** Petite erreur de la part du chroniqueur: sur ce disque, les textes sont bien de Géraud Bastar.