Chronique du magazine FRANCOFANS

April 19, 2021

Décembre 20-Janvier 21 / N°86

Rares sont les chanteurs qui ne changent pas de cap, au fil des réussites ou des déconvenues. Géraud Bastar fait partie de ceux-là. Et comme le bon vin, il se bonifie avec le temps. Avec ce groupe, Lux Bas-Fonds, la voix toujours aussi rocailleuse, se fait plus bluesy, plus maîtrisée qu’à l’époque des Barons du Délire ou de ses autres projets. Bien entouré et supléé à la guitare par Lézard, Pat le Black à la basse et Elvire Jouve à la batterie, pour une rythmique bien tranchante.  Il y a des relents de Paul Personne, de Trust, de Raoul Petite dans cette « Amnésie Internationale », et surtout une bonne grosse dose de rock’n’roll, comme on en entend trop rarement. « Ni Dieux ni Maîtres » tout au long de ces cinq titres, qui auront mis un an à voir le jour . Sûrement quelques perles cachées dans un coin de « La Forge », album paru en mars. Le tout, croqué à merveille, par le graphiste Fred Le Fahler.

Eddy BONIN

https://www.accfa.fr/